Car il est difficile d'être soi lorsque ces vautours tournent autour de nous, à l'affût de la moindre faiblesse. A part l'impassible visage du faux contentement, rien ne passe ces temps-ci. J'ai pourtant envie de relâcher ces muscles crispés de mon visage qui font encore croire que je suis heureuse -dans l'unique et irascible but de feindre le Bonheur de ne pas avoir besoin d'eux-. Pourtant, je n'ai PAS besoin d'eux, simplement je sais que mes maux les rendrait heureux, et je n'ai décidément pas envie de leur bonheur. J'avoue que pour le moment, cette odieuse voie que j'emprunte, je n'ai ni envie de la nier, ni de l'anéantir.
- Qu'est-ce que tu veux, merde ?
- En toute sincerité, j'aimerais que ceux que j'ai effacés s'en aillent, et que ceux que j'aime les effacent aussi. J'aimerais aussi être un peu moins Imparfaite, parce que ces jours de malaise, je les hais au plus haut point, et j'en veux plus -jamais- !
Vas leur dire ça toi ! C'est tellement absurde et irréalisable. Loin de moi l'idée de dire que j'en suis fière, mais c'est pourtant ce dont j'ai envie. Ca peut être egoïste, horrible ou naïf, mais le contrôle de mes pensées... Je ne l'ai plus.
“Everyone that talks to me I so wish wouldn't
I wouldn't even care except I feel so bad”