Kaleidoscopic-Mind

Les Jours Avec, ceux qui te ressemblent...

Dimanche 6 décembre 2009 à 10:28


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Le dimanche neutre, le bon vieux. Un ciel gris, des devoirs, et un chat fou et maladroit. Tiens d'ailleurs sur cette photo, il a l'air parano, "J'suis sûr qu'ils me cachent quelque chose, je m'en fous je suis patient et perspicace".

Samedi 7 novembre 2009 à 16:40

Des nuages partout, dans le ciel, dans le coeur.

Ce que je ressens, ce que j'imagine, malgré mon fameux optimisme, c'est encore un long chemin plein de brume et de verre pillé. Je ne sais pas pourquoi, j'ai d'intarissables envies de me confier, mais j'ai déjà tellement lassé d'oreilles coriaces. Mon petit coeur est resté sur les Space Montains, il monte, descend, vomit ses tripes et je suis à 10 000 km, impuissante. Même à l'écrire je me fatigue, je n'écris plus que ça. Tout tourne en rond dans ma tête, je suis inefficace, ridicule et seule face à ce fouilli cérébral.
Mes habitudes ne me quittent plus. Je me réveille chaque matin, et je sens ce poids avant même de savoir où je suis. Il me retient sous mes draps, me rappelle combien je suis faible, combien cette journée va m'erinter elle aussi.
J'ai pourtant tout essayé, tout mène à un moment ou a un autre à ma réalité. Occuper mon esprit, mon petit répit.


Villeneuve - Mercury

Samedi 12 septembre 2009 à 11:34

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Jeudi 6 août 2009 à 9:45

Je profite dira-t-on. Aujourd'hui il fait beau, et j'ai de fameux précieux en tête - plus en coeur qu'en tête d'ailleurs. Ce matin une alarme que j'avais réglée depuis un an m'a réveillée à 6h. Je lance un silencieux petit "Joyeux Anniversaire", de ceux qui arrivent anonymement au destinataire pour ne rien gâcher du moment. J'ai plutôt hâte de rentrer ! La terminale, je crois que ça m'excite, dit-elle en ce jour ensoleillé et sans problème d'Aout. Mon septième sens me dit qu'en ce moment, beaucoup se foutent de ma gueule. Aha, rien à battre. J'ai fait tous mes plans pour avoir un sac au régime et donc un dos heureux. J'ai un bouton sur le menton, quoi d'autre ? On a fait le tour.

Vendredi 17 juillet 2009 à 16:16

Je suis rentrée. Je me sens mal.
Je vois bien que ça me prend aux tripes, ces moments où l'on cherche -vainement- quelqu'un à qui ne rien dire mais qui comprendrait tout. Je ne sais pas exactement d'où me vient cette amertume, et le peu que je sais ne m'est pas très utile. Souvent je parle, mais on change de sujet, comme si le simple fait de l'avoir dit résolvait tout. Et ça m'énerve, et ça me hante. J'aimerais quelques fois qu'ils aient un peu plus de ressort. Non pire, j'en ai besoin. Mais comment leur en vouloir lorsque l'on tombe soi-même dans le ridicule quand on essaie ? Mais essayez ! Dites n'importe quoi ! Sortez-moi les pires conneries du Monde ! Mais ne me laissez pas seule à patauger dans cette soupe acerbe. Cessez de me tendre ces perches vers ces sujets si peu sérieux, vous ne faites que m'assener des coups au ventre. Mon ventre tordu déjà par ces soucis insensés. Je finis par me noyer silencieusement, les yeux morts rivés sur vos corps trop heureux d'avoir pu atteindre cette plage d'insouciance.
Ce soir rien ne change. Une amie s'en va, pour très longtemps. Je veux lui dire qu'elle me manquera, et je sais que c'est vrai. Pourtant le sentiment qui me tord encore le ventre en ce moment n'a rien à voir avec elle. Je le sais, et je m'en veux. Elle aurait tellement mérité mieux qu'une sans-soucis sans sentiments, je l'ai certainement déçue. J'ai du mal à cerner mes propres émotions. Soit je ne réalise pas, soit... ontto.
Je voudrais que ça s'arrête. Avoir besoin des mauvaises personnes, pleurer pour ne rien dire, s'inventer des issues de secours, faire comme-si.

Maintenant que le soleil se couche, je vois à peine ce que je fais. Un air trop frais entre dans cette pièce et me scinde. L'hémisphère exposé, froid, sans crainte ni coeur veut tout anéantir, il veut une existence toute neuve, de nouveaux buts, de nouvelles raisons de vivre, une Révolution. L'hémisphère serein, sans-souçis, qui ne se doute pas même de l'existence de cette brise, ne fait que regretter, il veut reconcquérir son innocence révolu, son ignorance quasi-révolue. Il veut ses Précieux, contourner les obstacles, atteindre des contrées aussi belles qu'inattendues, une Libération.
Je n'attends qu'un été caniculaire, mais si le froid m'envahit je ne lutterai pas.

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