Surtout tu ne CRIES pas, mais j'ai paumé ton coeur. Je vais tout t'expliquer, tu vas comprendre. Je marchais tranquillement dans une rue, un peu sombre, limite mesquine. Autour de moi il y avait une bonne poignée de types louches au regard porcin. Tu sais ce genre de mal-aimés aux habitudes un peu fourbes. Ton petit coeur que j'avais rangé dans ma poche en velours, palpitait en douceur. Je m'étais assis à une table, et j'attendais ma tequila. Le serveur avait l'air un peu débordé. Tu sais il me faisait presque pitié, il avait quasiment l'air oppréssé. Je l'observais inlassablement, j'avais la bouche pâteuse, une soif odieuse me serrait la gorge. Mes yeux se fermaient un instant, et je les rouvrais lorsque ta petite palpitation cessa de rythmer le balancement de mon pied. Je l'avais perdu.
<< Inutile de rire, je l'ai cru moi... >>