Kaleidoscopic-Mind

F.I.N.
De belles années sont derrière nous, et déjà j'ai l'impression que le pire se présente. Guys I already miss You. Mes petites glandes lacrymales anticipent déjà sur le mois de septembre, et c'est du pur crescendo.
Quelques grains de sable dans Les Âmes Fortes, et je suis sur cette serviette un mardi, à manger un panini nutella. Les vagues, le soleil et vos sourires, what else ?
Paris, Bordeaux, Rouen, voir le soleil se lever avant vous, mourir en prépa, pleurer dans un aéroport, vous perdre de vue.

Je vous aime.

Tu as déjà fait le tour des grandes plaines, mis le pied dans les mers en chocolat. L'aventurier.

Je tourne autour de ton sujet, au rythme des quelques heures que tu m'a laissées. Lointaine, avec tous ces mots que tes lèvres n'ont pas su retenir, et qui m'ont retournée; p'tit biscuit dans le mixer.  Une, deux, trois, peut être dix minutes à se croiser dans le ciel, au dessus de mes épaules. Une trainée vaporeuse de notes satine ta peau, et je crois que c'est la dernière chose dont je pensais pouvoir m'émouvoir. Tu représentes pourtant tout ce à quoi je ne m'attendais pas. Tu titubes maintenant, hésitant entre le tunnel et ta prairie. But Dear, you're an Adventurer, my Therapy.

Tiersen me berce ce soir.
Des échos doux comme mon Bouchon m'ont faite sourire. Qu'est-ce que je fais ici, maintenant, à écrire ? Je crois que c'est mon unique Pont Magnifique à l'heure actuelle.  Il en reste bel et bien un, et une petite voix a insinué -vite fait- que tout n'est pas aussi noir, mort et morne que je le croyais. Plus rien ne nous divise je pense. Crois-tu qu'il y ait encore quoique ce soit ? Je voudrais t'entendre parler, peut être rire à des private-joke. Ce tapis que j'encombre à nouveau ce soir -pourquoi ce soir ?- ... C'est Tiersen surement, toujours lui. Il me force à penser à des choses qui m'échappent.

Pour un 20 décembre c'est pas le meilleur des albums à choisir, admettons. Mais pour l'instant, c'est ce que j'ai dans le coeur.

Si la curiosité te tiraille, clique.
 

Et maintenant les vacances au début courbaturé par le Twister, du sable dans les cheveux et une image un peu plus réaliste de boucan. 

Cette page m'appelait. Elle me disait, hey toi, dis moi tout.
Oh mais mademoiselle la page, vous êtes bien indiscrète. En plus je sais bien que vous vous laisserez lire sans opposition. C'est un jour bizarre, j'ai décidé de dire n'importe quoi à ma page libérée.

Ambiance dite tamisée. Quelques souvenirs couleur encens, chaleur étouffante. Brazilian Sun.
Tu me suis, tu m'entoure, tu fais toujours mine de ne pas voir ce sourire, quasi hagard, que tu dessine sur mon visage. Ta silhouette sans contours m'appelle, je crois que tu as toujours peur que mes vieux démons s'emparent à nouveau de mon coeur. Tu devrais déjà savoir qu'il est seul, qu'il n'a plus le titre de démon, et que son coeur l'emporte loin de mes considérations et de mon espace vital, ses yeux me traversent. Tes doigts sont glacés quand il fait chaud, et brulants quand j'ai froid. Tout ce que j'ai de bon en moi.
J'ai compris le sens des quelques coups que j'ai cru bas. J'ai suivi pendant quelques temps une petite pente glissante en papier de verre, mon tobbogan-paradoxe. J'ose espérer qu'il s'assagira avec le temps mon ex-maître à penser. Les yeux bandés, le doigt enroulé dans son T-shirt, j'avancais sans rien demander, et un jour il m'a jeté ses défauts au visage en criant "Révolte toi !". J'avais du comprendre "Je suis un salaud !", et je n'ai rien fait de constructif. J'appelle ça perdre son temps en beauté.
Toi tu m'as dit "J'existe quand tu grandis", alors je grandis pour toi. Ces ragots de lycéens ont surement étaient envoyés par un mec qui voulais que tu existes. Et comme il avait du temps, et que son meileur ami s'appelle "zèle"... Mais ca me fait rire aujourd'hui. Aha.